dimanche 14 décembre 2014

Tous sont solidaires.






Exprimez-vous ! 
Dites ce que vous pensez à propos ces vues .
Peut-on être solidaire?

Photos proposées par : Zouhair Mahjoub
Destinées aux élèves de 6ème année A & B .
Ecole primaire BSB Jemmel 


mardi 9 décembre 2014

un Chant: Hymne à l'amitié




Si c'est un ami
S'il est pour toi
Ce que tu es pour lui
Celui qui peut t'aimer
Sans jamais te juger
Celui qui reste quand les autres t'ont déjà quitté
Je dis que si c'est un ami
Alors tu as bien réussi ta vie
Tu as déjà trouvé l'étoile du berger
Et tu n'es plus seul sur la route
Si c'est un ami
Donnes ton pain et ton vin et ta vie
Et refais le monde comme l'ont fait trois cents fois
Don Quichotte et son vieux Sancho Panza
Si c'est ton ami
Dis-lui qu'il chante et puis chante avec lui
L'amitié c'est le plus beau pays
Si c'est un ami
S'il devient fou quand tu fais des folies
S'il te montre parfois qu'il avait peur pour toi
Si rien de moins que le meilleur ne le satisfait pour toi
Je dis que si c'est un ami
Alors tu as réussi ta vie
Chacun de son côté
On est que deux moitiés
à deux on franchit des montagnes
Si c'est un ami
Donnes ton pain et ton vin et ta vie
Et refais le monde comme
L'ont fait trois cents fois
Don Quichotte et son vieux Sancho Panza
Si c'est ton ami
Dis-lui qu'il chante et puis chante avec lui
L'amitié c'est le plus beau pays
Si c'est un ami
S'il a ton rire s'il a tes larmes aussi
Si les mêmes colères
Le prennent quand la terre
Avec ses trompettes et ses guerres
S'en va de travers
Je dis que si c'est un ami
Tu peux dire un grand merci à la vie
Puisqu'elle a fait de lui
Un frère que tu choisis
Et le compagnon de la chance
Si c'est un ami
Donnes ton pain et ton vin et ta vie
Et refais le monde comme
L'ont fait trois cents fois
Don Quichotte et son vieux Sancho Panza
Si c'est ton ami
Dis-lui qu'il chante et puis chante avec lui
L'amitié c'est le plus beau pays
Si c'est un ami
Donnes ton pain et ton vin et ta vie
Et refais le monde comme
L'ont fait trois cents fois
Don Quichotte et son vieux Sancho Panza
Si c'est ton ami
Dis-lui qu'il chante et puis chante avec lui

Le lien du Vidéo https://www.youtube.com/watch?v=erEGF4FY21A

Proposé par: Mr. Zouhair Mahjoub

Tableau ( Avec impression ): Accepter les autres.


L'élève Haroun Méliène - 6 B - Ecole Primaire BSB Jemmel .

Il a réalisé ces deux tableaux, comme une recherche.

Il a choisi pour cette recherche le titre suivant : Accepter les autres. 

Que pensez-vous de son travail ? 

Encadré par : Mr. Zouhair Mahjoub

vendredi 5 décembre 2014

MODULE 3: ACCEPER LES AUTRES .



Comment accepter les autres ?
A savoir :
- Prendre conscience des notions de droits et de devoirs
- Respecter les autres et les règles de la vie collective
- Appliquer les codes de la politesse (avec ses camarades, avec les adultes, à l'école et hors de l'école)
** Pour vivre tous ensemble, il faut se respecter : être polis les uns envers les autres et accepter que chacun soit différent. Tu dois respecter les adultes, mais aussi les autres enfants à l'école et partout.
En respectant quelques règles simples, la vie est plus agréable.

**  Malgré les différences, l'important c'est d'accepter les autres tels qu'ils sont.
**  Nos différences et nos diversités sont nos richesses.
**  "Je ne suis pas parfait, tu n'es pas parfait, et c'est parfait." (Virginia Satir.)
Accepter et respecter les adultes.
Accepter et respecter les adultes : qu'est-ce que cela veut dire ?
C'est être poli envers eux.

A l'école, n''oublie pas de dire "S'il te plaît" et "Merci" au maître ou à la maîtresse, à la dame qui sert les repas à la cantine.
C'est leur parler gentiment.
Inutile de crier, de t'énerver, d'insulter : nous comprenons tous bien mieux ce qu'on nous dit calmement et gentiment. Ne dis pas de gros mots : il y a en français assez de mots pour exprimer ce que tu ressens.
C'est respecter leur travail et les lieux dans lequel tu te trouves. Pense aux gens qui nettoient l'école : ne jette pas les papiers par terre, tire la chasse d'eau quand tu vas aux toilettes, ne salis pas volontairement les bureaux et les murs.

 Respecter tes camarades.
Respecter ses camarades : qu'est-ce que cela veut dire ?
C'est être poli envers eux et leur parler gentiment.
Comme les adultes, tes camarades comprendront mieux si tu leur parles sans crier. Pense aussi à leur dire "Merci" et "S'il te plaît".
C'est être calme et éviter d'être violent avec eux. 

Si tu n'es pas d'accord avec tes camarades, ne les frappe pas. Ne les insulte pas non plus. Les insultes sont une forme de violence. Explique calmement ce que tu penses sans dire de gros mots. La violence ne résout pas les problèmes.
 C'est accepter qu'ils soient différents.
Tous les enfants, comme les adultes, sont différents. Certains enfants sont plus différents que d'autres. Par exemple, certains enfants de ton école sont étrangers : ils ne comprennent pas ta langue. D'autres, peut-être, sont handicapés. Le handicap ne se voit pas toujours.

 C'est prendre soin de ce qu'on te prête.
Lorsque tu utilises le matériel de la classe, tu dois faire attention à ne pas l'abîmer. Si un camarade te prête ses crayons, un cahier ou autre chose, tu dois en prendre grand soin. Cela montre que tu respectes son matériel et que tu apprécies sa gentillesse.

 C'est éviter de se moquer d'eux.
Tu as peut-être des enfants de la classe qui ne comprennent pas très bien ce que dit le maître ou la maîtresse. Ne te moque pas de leurs réponses fausses. Si tu as envie de rire, pense que tu aurais beaucoup de peine si cela t'arrivait.
Si tu trouves leurs vêtements laids, ne te moque pas. Certains de tes camarades n'ont pas assez d'argent pour acheter des habits neufs, ce n'est pas de leur faute bien sûr !

Je retiens:
Respecter les autres c'est :
- être poli ;
- parler gentiment ;
- éviter d'être violent ;
- prendre soin de ce qu'on te prête ;
- ne pas te moquer des autres ;
- accepter leurs différences

Réalisé par : M.Zouhair Mahjoub

(2014 – 2015 )













jeudi 27 novembre 2014

La " une " d'un journal pour enfants.



Mes deux chères élèves: Chaime Taied et Cyrine Bagga ( 6 ème année B ) ont confectionné la " une " d'un journal pour enfants , elles sont contentes et fières de leur travail . 

Bonne Continuation ! 

De la part de votre maitre : Zouhair Mahjoub .

jeudi 20 novembre 2014

Journée Mondiale de l'Enfance ( 20 Novembre )


Grosses pensées et amour aux enfants victimes de la connerie humaine!

Les enfants sont les personnes les moins bien comprises de la terre, et c’est parce que la terre est gouvernée par de grandes personnes qui ont oubliées qu’elles furent aussi des enfants ...

Parents, amis, voisins...quel image nous donnons aux enfants? Quelles sont les conséquences de nos idées, actions et comportements sur les enfants aujourd'hui et demain? L'histoire nous rattrapera et nous jugera un jour donc agissons en RESPONSABLES.

Que tous les parents se comportent déjà avec humanité....les aiment ....les éduquent....leur inculquent les notions de bien ou de mal...pour qu'à leur tour ils deviennent des adultes responsables.....il y a trop d'enfants livrés à eux même....dans tous les milieux et dans tous les pays du monde....

mardi 18 novembre 2014

Mon Porte Revue - 6ème année de base



Un porte revue , réalisé par Mohamed Firas Rjeb - 6 B 

( Ecole Primaire BSB - Jemmel ) 

 

dimanche 16 novembre 2014

Le Conte : La paire de chaussures



La paire de chaussures


Il était une fois une paire de chaussures qui étaient mariées ensemble. La chaussure droite, qui était le monsieur, s’appelait Nicolas, et la chaussure gauche, qui était la dame, s’appelait Tina.
Elles habitaient une belle boite de carton où elles étaient roulées dans du papier de soie. Elles s’y trouvaient parfaitement heureuses, et elles espéraient bien que cela durerait toujours.
Mais voilà qu’un beau matin une vendeuse les sortit de leur boîte afin de les essayer à une dame. La dame les mit, fit quelques pas avec, puis, voyant qu’elles lui allaient bien, elle dit :
-          Je les achète.
-          Faut-il vous les envelopper ? demanda la vendeuse.
-          Inutile, dit la dame, je rentre avec.

Elle paya et sortit, avec les chaussures neuves aux pieds.
C’est ainsi que Nicolas et Tina marchèrent toute une journée sans se voir l’un l’autre. Le soir seulement ils se retrouvèrent dans un placard obscur.
-          C’est toi, Tina ?
-          Oui, c’est moi, Nicolas.
-          Ah, quel bonheur ! Je te croyais perdue !
-          Moi aussi. Mais où étais-tu ?
-          Moi ? J’étais au pied droit.
-          Moi, j’étais au pied gauche.
-          Je comprends tout, dit Nicolas ? Toutes les fois que tu étais en avant, moi, j’étais en avant. C’est pour cela que nous ne pouvions pas nous voir.
-          Et cette vie-là va recommencer chaque jour ? demanda Tina.
-          Je le crains !
-          Mais c’est affreux ! Rester toute la journée sans te voir, mon petit Nicolas ! Je ne pourrai jamais m’y habituer !
-          Ecoute, dit Nicolas, j’ai une idée : Puisque je suis toujours à droite et toi toujours à gauche, eh bien, chaque fois que j’avancerai, je ferai en même temps un petit écart de ton côté. Comme ça, nous dirons bonjour. D’accord ?
-          D’accord !

Ainsi fit Nicolas, de sorte que, tout au long du jour suivant, la dame qui portait les chaussures ne pouvait plus faire trois pas sans que son pied droit vienne accrocher son talon gauche, et plaf ! à chaque fois, elle s’étalait par terre.
Très inquiète, elle alla, le jour même, consulter un médecin.
-          Docteur, je ne sais pas ce que j’ai. Je me fais des croche-pieds à moi-même !
-          Des croche-pieds à vous-même ?
-          Oui, docteur ! A chaque pas que je fais, ou presque, mon pied droit accroche mon talon gauche, et cela me fait tomber !
-          C’est très grave, dit le docteur. Si cela continue, il faudra vous couper le pied droit. Tenez, voici une ordonnance : vous en avez pour dix mille francs de médicaments. Donnez-moi deux mille francs pour la consultation, et revenez me voir demain.

Le soir même, dans le placard, Tina demandait à Nicolas :
-          Tu as entendu ce qu’a dit le docteur ?
-          Oui j’ai entendu.
-          C’est affreux ! Si on coupe le pied droit de la dame, elle le jettera, et nous serons séparés pour toujours ! Il faut faire quelque chose !
-          Oui, mais quoi ?
-          Ecoute, j’ai une idée : puisque je suis à gauche, c’est moi, demain, qui ferai un petit écart à droite, à chaque fois que j’avancerai ! D’accord ?
-          D’accord !

Ainsi fit-elle, de sorte que, tout au long du deuxième jour, c’était le pied gauche qui accrochait le talon droit, et plaf ! la pauvre dame se retrouvait par terre. De plus en plus inquiète, elle retourna chez son médecin.
-          Docteur, cela va de moins en moins ! Maintenant, c’est mon pied gauche qui accroche mon talon droit !
-          C’est de plus en plus grave, dit le docteur. Si cela continue, il faudra vous couper les deux pieds ! Tenez, voici une ordonnance : vous en avez pour vingt mille francs de médicaments. Donnez-moi trois mille francs pour la consultation, et surtout, n’oubliez pas de revenir me voir demain !

Le soir même, Nicolas demandait à Tina :
-          Tu as entendu ?
-          J’ai entendu.
-          Si l’on coupe les deux pieds de la dame, qu’allons-nous devenir ?
-          Je n’ose pas y penser !
-          Et pourtant, je t’aime, Tina !
-          Moi aussi, Nicolas, je t’aime !
-          Je voudrais ne jamais te quitter !
-          Moi aussi, je le voudrais !

Ils parlaient ainsi, dans l’obscurité, sans se douter que la dame qui les avait achetés se promenait dans le couloir, en pantoufles, parce que les paroles du médecin l’empêchaient de dormir. En passant devant la porte du placard, elle entendit toute cette conversation et, comme elle était très intelligente, elle comprit tout.
-          C’est donc ça, pensa-t-elle. Ce n’est pas moi qui suis malade, ce sont mes chaussures qui s’aiment ! Comme c’est gentil !

Là-dessus, elle jeta à la boîte aux ordures les trente mille francs de médicaments qu’elle avait achetés et le lendemain elle dit à sa femme de ménage :
-          Vous voyez cette paire de chaussures ? Je ne les mettrai plus, mais je veux les garder quand même. Alors cirez-les bien, entretenez-les bien, qu’elles soient toujours brillantes, et surtout ne les séparez jamais l’une de l’autre !
Restée seule, la femme de ménage se dit :
-          Madame est folle, de garder ces chaussures sans les mettre ! Dans une quinzaine de jours, quand Madame les aura oubliées, je les volerai !

Quinze jours plus tard, elle les vola et se les mit aux pieds. Mais quand elle les eut mises, elle aussi commença à se faire des croche-pieds à elle-même. Un soir, dans l’escalier de service, comme elle descendait les ordures, Nicolas et Tina voulurent s’embrasser, et badaboum ! Vlang ! Bing ! la femme de ménage se retrouva assise sur un palier, avec plein d’épluchures sur la tête, et une pelure de pomme de terre qui pendait, en spirale, sur son front, comme une boucle de cheveux.
-          Ces chaussures sont sorcières, pensa-t-elle. Je ne les mettrai plus. Je vais les donner à ma nièce, qui est boiteuse !

C’est ce qu’elle fit. La nièce, qui était boiteuse, en effet, passait presque toute la journée assise sur une chaise, les pieds joints. Quand par hasard elle marchait, c’était si lentement qu’elle ne pouvait guère s’accrocher les pieds. Et les chaussures étaient heureuses car, même dans la journée, elles étaient le plus souvent côte à côte.
Cela dura longtemps. Malheureusement, comme la nièce était boiteuse, elle usait d’un côté plus vite que de l’autre.
Un soir, Tina dit à Nicolas :
-          Je sens ma semelle qui devient fine, fine ! Je vais bientôt être percée !
-          Ne fais pas ça ! dit Nicolas. Si on nous jette, nous allons être encore séparés !
-          Je le sais bien, dit Tina, mais que faire ? Je ne peux pas m’empêcher de vieillir !

Et en effet, huit jours plus tard, sa semelle était trouée. La boiteuse acheta des chaussures neuves, et jeta Nicolas et Tina dans la boîte à ordures.
-          Qu’allons-nous devenir ? demanda Nicolas.
-          Je ne sais pas, dit Tina. Si seulement j’étais sûre de ne jamais te quitter !
-          Approche-toi, dit Nicolas, et prends ma bride avec la tienne. De cette façon, nous ne serons pas séparés.

Ainsi firent-ils. Ensemble ils furent jetés à la poubelle, ensemble ils furent emportés par le camion des éboueurs, et abandonnés dans un terrain vague. Ils y restèrent ensemble jusqu’au jour où un petit garçon et une petite fille les y trouvèrent.
-          Oh, regarde ! Les chaussures ! Elles sont bras dessus bras dessous !
-          C’est qu’elles sont mariées ensemble, dit la petite fille.
-          Eh bien, dit le petit garçon, puisqu’elles sont mariées ensemble, elles vont faire leur voyage de noces !

Le petit garçon prit les chaussures, les cloua côte à côte sur une planche, puis il porta la planche au bord de l’eau et la laissa descendre, au fil du courant, vers la mer. Pendant qu’elle s’éloignait, la petite fille agitait son mouchoir en criant :
-          Adieu, chaussures, et bon voyage !

C’est ainsi que  Nicolas et Tina, qui n’attendaient plus rien de l’existence, eurent quand même un beau voyage de noces.


 Le lien du conte sur YOUTUBE:  https://www.youtube.com/watch?v=zonIpEv5TbM